Cesse de vouloir aller mieux et, tu iras bien.
L'échec à aller mieux, nous fait mal même si on est bien.
Tu sais, parfois, tu vas mal.
C'est comme ça.
T'as pas besoin d'une explication pour aller mal.
Juste, rien ne va.
Alors, tes amis, ta famille ...ton entourage a un excellent conseil pour toi :
Reprends-toi en main.
Comme si toi, tu n'y avais jamais songé dis donc.
Le conseil du siècle.
Alors, tu te livres à plein de trucs pour aller mieux : tu vas courir, tu essaies de bien manger, tu lis des livres sur « comment aller mieux en 7 étapes garanties »
Mais rien y fait ! ça ne marche pas.
T'es juste coincé dans une mélasse pétrole comme une mouette.
Et, plus tu essaies de t'en débarrasser et, plus tu t'épuises de fatigue. Une fatigue surtout psychologique.
Tu ne le sais pas encore, mais t'es dans une boucle à caca
Tu veux aller mieux donc, tu fais des choses en se sens mais, ça ne va pas mieux alors tu fais encore plus de choses pour aller mieux ainsi de suite ...
En fait, t'es juste en train de courir le Tour de France sur un vélo d'appartement.
Tu t'épuises à pédaler mais, tu n'avances pas.
Puis, un jour ! un mercredi car, c'est le jour du marché, tu laisses tomber ! tu arrêtes de vouloir aller mieux.
Résultat presqu'immédiat : tu commences à aller bien
Bizarre ça ?
Bizarre comme le fait d'arrêter de vouloir aller mieux, nous fait nous sentir bien.
C'est contre-intuitif : le truc à faire, c'est de ne rien faire.
D'ailleurs, on allait peut être bien depuis le début en fait.
Notre mal-être a juste commencé au moment où on a voulu faire des trucs pour aller mieux.
J'en sais rien.
Avoue, c'est intriguant ^^
Je m’inspire un peu de ce que le philosophe Alan Watts appelle la loi de l’effort inverse dans son livre “Éloge de l’insécurité” qu’il résume ainsi :
Quand vous essayez de rester à la surface de l’eau, vous coulez ; mais quand vous essayez de couler, vous flottez
Un peu comme avec une insomnie : tu pars au lit avec l'idée fixe que tu vas galérer à t’endormir. Et plus tu essaies, moins tu y parviens puis quand, épuisé, parfois résigné à passer une nuit blanche, tu finis (enfin) par t’assoupir et t’endormir.
Le truc fou.
Après, peut être je me trompe.
Par ailleurs, t'as déjà vécu ce genre d'expérience toi aussi :
Le moment où tu cesses de vouloir aller mieux, tu vas bien ?
Peut être à vouloir aller mieux en continu, on ne voit plus qu'on va déjà bien.
Peut être que vouloir aller mieux sans y parvenir, c’est ce qui nous rendait misérable.
Or, que vouloir quelque chose, c'est déjà aller bien en réalité.
Comme je l'ai écrit.
La déprime c'est quand la volonté s'absente.
Tu ne veux rien et ne rien faire.
Du coup, quand ta volonté revient avec la bougie, ta déprime te quitte déjà.
Au final donc, pas besoin d'aller mieux quand tu vas déjà bien, pas vrai ?
Alors :
Quand j'ai arrêté de m’épuiser à aller mieux, je me suis senti bien :)
Et toi ?
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